Le nouveau plan de transport 2017-2020 a été approuvé par la SNCB le 23 décembre 2016, Il entrera en vigueur en décembre 2017.
Ce nouveau cadre s’avère « très ambitieux ». Il prévoit notamment une augmentation de l’offre, une amélioration significative de la desserte en semaine avec de nouvelles liaisons, une fréquence accrue en heures de pointe et le week-end (vers les centres urbains le samedi et vers les villes universitaires le dimanche soir). Le temps de parcours doit également diminuer de 3% pour les 100 liaisons les plus importantes du réseau, tandis que 10.000 places supplémentaires doivent être mises à disposition des voyageurs.
Je me réjouis de ces intentions prometteuses mais plusieurs points restent problématiques pour la Province de Namur.
Tout d’abord, sans finalisation des travaux du RER, aucune diminution des temps de parcours ne sera possible sur les lignes L161 et L162 (entre Luxembourg, Namur et Bruxelles).
Ensuite, la question des moyens budgétaire se pose.
L’amélioration de l’offre, je dis oui ! Mais avec une diminution de dotation de 3 milliards d’euros qui va payer ? Le voyageur ? +3% sur prix des billets ! Le personnel ? 6000 cheminots en moins d’ici 2020 ! Les zones rurales ? L’entretien de nombreuses lignes secondaires ne sera plus assuré à l’avenir.
Par ailleurs, ce Plan de transport ne fait aucune référence au Thalys Wallon.
Sur ce point, j’ai co-signé une proposition de résolution visant à relancer cette ligne internationale. Il s’agirait d’une réponse adéquate aux défis écologiques, de santé publique et de congestion des villes. De plus, la remise en service du Thalys sur la dorsale wallonne permettrait de rétablir une liaison internationale directe entre les principaux pôles wallons (dont Namur) et Paris, capitale aux liens économiques et culturels à l’évidence essentiels pour la Wallonie, et rendrait à Namur, son statut de gare internationale !
Autre conséquence des économies imposées au groupe SNCB, la fermeture de la salle des pas perdus d’Andenne. Sur ce point également, j’ai pu relayer et soutenir les démarches entreprises par nos élus locaux d’Andenne auprès du Ministre Bellot.
Il ne revient ni au personnel SNCB, ni aux usagers du rail de payer les mesures d’austérité du gouvenrment MR/NVA. Battons-nous pour un service public ferroviaire de qualité !
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